Il existe des jours où le téléphone ne devrait pas être le seul moyen de communication lorsque près de 700 km nous séparent.
Il existe des jours où les cris résonnent si forts que mon cœur tremble, que mes joues sont en feu et que je m'effondre.
Je n'ai jamais aimé les "relations longue distance", même si je le rejoins d'ici peu. Tout prend un sens différent lorsque seules nos voix s'élèvent dans ces horribles machines. D'ailleurs, mon portable m'a lâché hier soir, juste après notre dispute (et mes cris plus forts que n'importe lesquels auparavant). Hasard? Coïncidence? En attendant, je me retrouve avec un truc affreux (mais avec des touches... ai-je dit que je déteste les tactiles? je préfère les bons vieux téléphones avec des touches, ou plutôt un joli Blackberry). Vivement que le service réparation me donne des nouvelles...
Ce soir, nous avons discuté, pleuré, échangé plus que nous ne l'avons fait depuis ces dernières semaines. Cela m'a fait du bien, et lui aussi. Je me sens un peu plus légère, un peu moins oppressée. Physiquement j'entends.
J'ai eu le temps de penser. A ce que je souhaite, mes objectifs professionnels, mes envies, mes désirs. Je veux étudier et avoir mon diplôme, travailler, avoir une vie de couple, une vie sociale, tout ça avec du bonheur, de la joie, des sourires, et le moins de coup de blues/fatigue/stress/engueulade possible!
Je ne demande pas la lune, juste une vie heureuse et épanouie. N'est-ce pas l'envie de tout à chacun?
Ce soir, je vais peut-être faire de jolis rêves, à ranger précieusement dans mon journal...
[Merci MissZen, merci Sanaa d'être passées par là! Je vous fais des bises remplies de soleil et de mon petit accent du sud!]