11 décembre 2009

Des larmes, des cris, et toujours des cartons

Il existe des jours où le téléphone ne devrait pas être le seul moyen de communication lorsque près de 700 km nous séparent. 
Il existe des jours où les cris résonnent si forts que mon cœur tremble, que mes joues sont en feu et que je m'effondre.





Je n'ai jamais aimé les "relations longue distance", même si je le rejoins d'ici peu. Tout prend un sens différent lorsque seules nos voix s'élèvent dans ces horribles machines. D'ailleurs, mon portable m'a lâché hier soir, juste après notre dispute (et mes cris plus forts que n'importe lesquels auparavant). Hasard? Coïncidence? En attendant, je me retrouve avec un truc affreux (mais avec des touches... ai-je dit que je déteste les tactiles? je préfère les bons vieux téléphones avec des touches, ou plutôt un joli Blackberry). Vivement que le service réparation me donne des nouvelles...

Ce soir, nous avons discuté, pleuré, échangé plus que nous ne l'avons fait depuis ces dernières semaines. Cela m'a fait du bien, et lui aussi. Je me sens un peu plus légère, un peu moins oppressée. Physiquement j'entends.

J'ai eu le temps de penser. A ce que je souhaite, mes objectifs professionnels, mes envies, mes désirs. Je veux étudier et avoir mon diplôme, travailler, avoir une vie de couple, une vie sociale, tout ça avec du bonheur, de la joie, des sourires, et le moins de coup de blues/fatigue/stress/engueulade possible! 
Je ne demande pas la lune, juste une vie heureuse et épanouie. N'est-ce pas l'envie de tout à chacun?

Ce soir, je vais peut-être faire de jolis rêves, à ranger précieusement dans mon journal...








[Merci MissZen, merci Sanaa d'être passées par là! Je vous fais des bises remplies de soleil et de mon petit accent du sud!]



09 décembre 2009

Changements

Je suis dans les cartons. Il y en a partout, ouverts, vides, pleins... Je ne sais plus où donner de la tête! Je me sens prise comme dans un vertige quand je rentre chez moi le soir. Il me reste 14 jours pour tout finir, Chéri redescend de Paris et rempli le camion loué pour l'occasion. Autant vous dire que le jour de Noël va être chargé! :)

J'ai peur. Toujours cette boule au ventre, cette angoisse de ne pas réussir. Je me fais violence pour ne pas y penser toute la journée (et le fait que j'ai des propositions d'emploi me réjouit et m'aide beaucoup!)

Je me sens coupable de partir. Parce qu'en ce moment, mes grand-mères ne sont pas super en forme, et j'ai l'impression d'abandonner mes parents... Ma grand-mère maternelle est en maison de retraite depuis quelques années. Un Alzheimer diagnostiqué depuis longtemps. Elle ne parle plus, ne réagit plus beaucoup. Cela me fait mal au cœur, et lorsque je la vois, ou que ma mère me raconte ses visites hebdomadaires, je sens une vague de tristesse m'envahir. 
Depuis quelques semaines, c'est ma grand-mère paternelle qui ne va pas bien. Elle perdait légèrement la tête de temps en temps. Rien de bien grave, elle vivait chez elle, ses voisins s'occupaient d'elle pour les petites choses comme les courses, le bois pour la cheminée... La semaine dernière, elle a mis le feu à sa cheminée "parce que les flammes, c'est joli". Elle est perdue, dans sa bulle. Elle a été admise aux urgences, et depuis hier, elle est en maison de repos. Mon père est parti aujourd'hui pour s'occuper des papiers (elle habite à 3h de route d'ici, ce qui ne rend pas les choses faciles).


Je suis un peu perdue...